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le plus célèbre canotier de la presse périgourdine

Alain Bernard, le plus célèbre canotier de la presse périgourdine, est un gars épatant ! Le localier de Sud-Ouest nourrit, en effet, pour ses semblables une affection sans borne qui le pousse, d'une chronique, l'autre, à brosser de ses interlocuteurs des portraits empreints d'épanchements empathiques. À croire que le Périgord n'est peuplé que de gens, cordiaux, ouverts, francs, aimables, pétris de bons sentiments, et bourrés de talents si nombreux et divers que leur énumération passe pour impossible !

A-t-il jamais ce reporter émérite, écrit pour son quotidien une seule ligne un tant soit peu critique qui aurait pu heurter un lectorat préférant, et c'est bien naturel, la flagornerie à l'impartialité ? Certes pas ! Alain Bernard est de la trempe de ces professionnels de la communication qui s'honorent de ne pas céder à l'objectivité, cette maladie infantile du journalisme qui, fort heureusement est en passe d'être définitivement éradiquée.

Présent sur le front exposé des réjouissances populaires, il fait régulièrement les dindons de Varaignes,  sait évoquer comme personne la truie du caveur et rendre compte par le menu de toutes les péripéties émaillant  la fête meunière du moulin de La Tour Blanche, pas un carnaval des soufflaculs ne saurait se dérouler sans lui et il s'avère omniscient en matière de "Rosières" . Esprit éclectique il est aussi un pilier essentiel de la société historique et archéologique du Périgord, que d'aucuns surnomment « la grabataire de la rue du Plantier », et à ce titre traite régulièrement de l'actualité des vieilles pierres et des grimoires moisis. Il brille moins dans l'arène politique où il redouterait de faire de la peine aux uns autant qu'aux autres et encore plus de laisser transparaître des opinions qui au demeurant doivent s'avérer tout à fait correctes et encore plus consensuelles ! Bref c'est l'irremplaçable Jean Pierre Pernaud du « Pays de l'Homme »!

Aujourd'hui, samedi 8 août, il gratifie ses lecteurs d'un charmant papier titré Montardy : le sacre de l'été, plus consacré en dépit d'un « chapeau » trompeur, à la maîtresse des lieux  la pétillante Hélène du Lau d'Allemans qu'aux. festivités qu'accueille le site durant les vacances.

Tout à sa dévotion à la belle châtelaine de Grand-Brassac Alain prévient que cette dernière est plutôt du genre discrète et modeste est qu'elle n'aime « pas trop parler d'elle ». Patelin sans doute comme un vieux confesseur admis dans l'intimité de la famille, le journaliste parvient cependant à vaincre les réticences qui honorent son interlocutrice. Désormais plus personne n'ignorera que l'occupante de Montardy  est « d' ascendance napoléonienne maternelle, qu'elle est née au sein d'une famille nombreuse installée en Périgord après son retour de Tunisie, que mère de trois enfants, elle n'en a pas moins effectué nombre de tours de la Terre comme collaboratrice d'une agence de voyages d'affaires. Qu'elle a également lancé aux États-Unis un bureau de marchés à terme et croisé là-bas Henry Kissinger et invité, à Montardy, Zbigniew Brzezinski, ministre de la Justice de Jimmy Carter. Elle avoue avoir aussi collaboré au Club de Monaco de Claude de Kemoularia, présidé la Légion d'honneur belge... et même écrit un livre d'astrologie vendu à quatre millions d'exemplaires ! »

Il aurait été regrettable qu'un tel parcours, digne de Nadine (de Rothschild) restât méconnu, d'autant qu'Hélène du Lau d'Allemans, entre autres qualités humaines, sait rester accessible à tous et reçoit même des roturiers en son domaine, à l'occasion des spectacles qu'elle y donne et organise avec son mari et toute une troupe d'amis fidèles, des gens assurément comme il faut et tout à fait fréquentables!

Parmi ces invités d'extraction plébéienne elle a une tendresse particulière pour les « conseillers généraux et Bernard Cazeau toujours attentif » venus notamment, le 2 juillet dernier, vibrer devant un comédien lisant à haute et intelligible voix des textes de… Sacha Guitry, Jean-Paul Sartre en fut un autre, l'histrion collaborationniste que l'on sait!

La belle Hélène, tout à son sacerdoce culturel, rêve dorénavant et , cela va de soi, de monter des opérettes et envisage de proposer des exhibitions de French cancan… De l'artillerie lourde pour faire la nique à son voisin du château de Marouatte le chanteur  pop Sting qu'il lui arrive de croiser, à vélo, sur les belles routes de leur commune commune !

À coup sûr Alain Bernard sera un jour ou l'autre commis d'office par son patron pour, une fois de plus, aller toiletter le « marronnier » de Montardy !

Ch.C le 8/8/2009 20h.

 

Alain Bernard, porte-parole de la confrérie des dindons de Varaignes, gallinacés qui vont, à contre-cœur, certainement, défiler  dans une semaine, au pas de l'oie, dans les ruelles de ce triste bourg du Nontronnais  proche d'Hautefaye (1) annonce cette prochaine manifestation baptisée par ses soins «La foire à Glou-glou » dans les colonnes de Sud-Ouest.

Photo Ch.C

Le localier au canotier du « Grand quotidien régional républicain d'informations » précise que le cortège des volatiles  partira de la « grande banlieue de Varaignes jusqu'aux abords du monument aux morts, hommage rare du 11 novembre. »

Rare, sans doute, cette martiale déambulation glougloutante mais tout à fait justifiée car les poilus du terroir tombés lors du 1er conflit mondial et qui perdirent dans cette cuisine innommable bien plus que des plumes, furent les dindons d'une farce mitonnée par des capitalistes cosmopolites, maîtres queux. (2) hier comme aujourd'hui de toutes les boucheries !

Quel farceur cet Alain !

Ch.C le 4/11/09

(1)   le fameux village des cannibales

(2)   Le mot ne figure pas dans le « Dictionnaire des mots de la table »   indigent ouvrage de  Tristan Hordé  publié en 2004 aux éditions Sud-Ouest qui laisse le lecteur sur sa...faim!

(lire notre article : Quand Sud-Ouest fait de la désinformation)

Cruelle désillusion pour Alain Bernard, le fameux journaliste au canotier de Sud-Ouest. Alors qu'il recueillait, en ce début novembre, les éléments d'un papier destiné à saluer la signature d'une convention de coopération entre le Conseil général de la Dordogne et la province chilienne d'Araucanie  ses interlocuteurs du Nouveau Monde lui ont avoué ne rien connaître, ou tout au moins pas grand chose, de la ridicule épopée  d'Antoine Tounens le pathologique mythomane et nonobstant avoué franc-maçon de Périgueux qui prétendait au trône de ce lambeau terre australe. Une information qui de toute évidence a froissé, pour ne pas dire consterné notre brillant confrère :« Mais tandis que cette région du Chili faisait rêver de Tounens, Périgourdin devenu roi d'Araucanie, on découvrait avec surprise qu'il n'est pas forcément connu là-bas ! »

Il n'y a pas que le monarque d'opérette né au hameau de La Cheyse à Chourgnac d'Ans en 1825 qui « n'est pas forcément connu  là-bas» et ailleurs le PIP souffre d'un égal manque de notoriété, sur la toile tout au moins. Frappez PIP sur votre clavier pour vérifier. Un véritable scandale car cette usine à gaz en charge d'on ne sait trop quoi en matière de préhistoire affiche pourtant des ambitions Internationales… d'ou le I de PIP !

Ch.C le 9/11/2009

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15/08/2009
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