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Révisionnisme et archéologie

 

Révisionnisme et archéologie

« Si l'on répète un mensonge plusieurs fois, cela devient la vérité » (Goebbels)

La liste des apparatchiks grenouillant dans les milieux (1) archéologiques qui cherchent, depuis une quinzaine d'années, à effacer des tablettes le nom de Christian Carcauzon s'étoffe de jour en jour! Pour n'être pas particulièrement du sérail la première pourtant à se coller à la tâche fut, en décembre 1994, Dominique Lavigne alors rédactrice en chef du fanzine « Le journal du Périgord » une sorte de « veillées des chaumières » aux emballements culturels rassis et douteux, voire franchement réactionnaires,  passé depuis peu aux mains des francs-maçons comme la totalité de la presse vernaculaire.

Dans un article obséquieux tout à la dévotion du « subterranéologue distingué » (2) Serge Avrilleau, la « journaliste », sans grand respect de la déontologie, affirme que son interlocuteur « entre le premier dans la grotte de Jovelle à La Tour Blanche dont la découverte sera attribuée à quelqu'un d'autre.» (3) On ne peut suggérer plus clairement au lecteur que Christian Carcauzon, son véritable inventeur, n'est, en fait, qu'un imposteur ! Dès  1991, dans le N°9 du mois de juin  la même avait présenté notre livre « Découvertes souterraines en Périgord » qui venait tout juste de paraître en réussissant l'exceptionnel tour de passe-passe consistant à passer sous silence nos plus importantes découvertes archéologiques ; celles de Jovelle déjà, de Fronsac, de La Font-Bargeix et de La Croix, 4 sanctuaires paléolithiques pourtant classés MHC. Difficile de manier la plume d'une manière plus partisane et moins soucieuse de la vérité puisque ces cavernes ornées de gravures animalières et anthropomorphes avaient la meilleure part d'un bouquin de 260 pages.

Quand il s'était agit, durant l'hiver 89 de cirer les pompes de Norbert Aujoulat, Le journal du Périgord n'avait rien trouvé, en revanche, à retrancher au complaisant papier remis par Suzanne Tartarat  consacré à l'apparatchik régnant sur le département d'art pariétal du C.N.P ; Il dégouline pourtant de ces flagorneries serviles hors d'âge qui donnent la nausée !

Depuis 1983 date de l'annonce de notre découverte du sanctuaire de Jovelle, Serge Avrilleau, se parant des plumes du paon, prétend, sans en avoir jamais apporté la moindre preuve ni le plus modeste témoignage en sa faveur, qu'il s'y serait rendu 6 mois auparavant. Pour avoir la paix  nous avions feint, à cette époque, d'accueillir comme véridiques  les déclarations du spéléologue dépité qui de toute façon ne revendiquait que de la simple visite du porche d'une cavité dont les 4/5 lui étaient restés totalement inconnus ainsi que son exceptionnel décor gravé  aussi visible pourtant qu'un mammouth dans un couloir !

Qu'il y ait hypothétiquement glané 4 ou 5 tessons et 3 ou 4 silex importe peu : il en traîne dans toutes les grottes et nous en avons collecté bien davantage ailleurs comme au sol de ce site pour les remettre ensuite aux apparatchiks de la Direction régionale des antiquités préhistoriques. L'intérêt de Jovelle découle essentiellement de ses gravures qui furent exécutées il y a plus de 25 000 ans et celles-ci, comme la galerie profonde inviolée, avaient totalement échappé à notre supposé prédécesseur qui, en 6 mois, n'avait pas trouvé le temps d'y revenir pour compléter des investigations dont les médiocres résultats, c'est le moins qu'on puisse dire, ne l'avaient guère enthousiasmé!.

Cela ne l'empêche pas d'affirmer à qui veut l'entendre, et récemment c'est le jeune plumitif de Sud-Ouest Julien Bordas qui s'y est fait piéger, que sa  «  grotte préhistorique préférée (sic) est celle de Jovelle (qu'il a) découverte en 1983». L'interview, presque du "Mademoiselle âge tendre", est toujours en ligne et on peut la consulter  en cliquant sur http://julienbordas.blogsudouest.com/2009/02/12/serge-avrilleau-explore-le-sous-sol/

Bien entendu la Société Française d'étude des souterrains (SFES) que présida longtemps Avrilleau ne fait pas défaut à son ancien dirigeant, en matière de témoignage arrangeant,. Rendant compte de la publication du tome 4 de « Cluzeaux et souterrains du Périgord » son dernier opus, un chroniqueur obligeant y va de son couplet équivoque en assurant que l'auteur «explique dans quelles circonstances il a été amené à découvrir la grotte préhistorique de Jovelle et il montre pour la première fois le mobilier archéologique récolté (sic) le jour de sa découverte » Consultez cette perle sur http://sfes.chez.com/info/info84.doc

 

Le site http://lithos-perigord.org/spip.php?article579  a été de même circonvenu, par la grâce d'un simple courriel au contenu non vérifié avant sa mise en ligne, émanant du prétendu inventeur. Désormais on peut y lire ce texte invraisemblable  « La grotte de Jovelle a été découverte en 1983 par Serge Avrilleau qui y repére (sic) silex et poteries »

 

Plus surprenante et suspecte est cette information recueillie sur le site (4) de l'alzheimerienne Société Historique et Archéologique  du Périgord (SHAP), selon laquelle Christian Carcauzon ne serait plus, désormais, que « l'Inventeur des grottes de Fronsac, la Croix, Font-Bargeix.»  Exit Jovelle !

         Le bouquetin de Jovelle Photo Ch.C Reproduction interdite

Pourtant ce fut bien dans les pages de son bulletin que ce dernier, et non Serge Avrilleau, publia, en 1984 (Tome CXI 1ere livraison pp 15 à 28) l'article faisant connaître sa découverte du sanctuaire de La Tour Blanche, (ultérieurement publiée dans la Revue Archéologique SITES N° 23 3ème trim 84), aux lecteurs décatis de cette improbable revue qui manifeste ainsi son penchant pour le révisionnisme!

Mais il est vrai que la dinosaurienne pensionnaire de la rue du Plantier ne dispose peut-être plus de toutes ses facultés!  Le cerveau de madame Brigitte Delluc s'avérerait incapable, quant à lui, de retenir le nom d'un certain Christian Carcauzon  à en croire cette information portée à notre connaissance par l'ancien dirigeant du Groupe Spéléologique Périgourdin  Francis Fargeaudou. (*)

(*)http://membres.lycos.fr/ffecit/gsp1/

"Au cours d'un colloque intitulé " Représentations préhistoriques: Images du sens" qui s'est déroulé en juin 2008 au Muséum National d'Histoire Naturelle, Madame Brigitte Delluc, qui n'a pas de grandes facilités oratoires, a présenté "Trente ans de recherches dans les grottes ornées paléolithiques du Périgord". Elle a rendu un hommage appuyé au "Spéléo-Club de Périgueux" et a attribué les découvertes de la Grotte de Font-Bargeix et de celle de Fronsac, qu'elle a commentées, aux spéléologues (sous-entendu dudit club), les nommant la plupart du temps: "ILS", ne citant aucun patronyme".

À vrai dire les troubles de mémoire de l'honorable conférencière ne dataient pas de cette époque. 4 ans auparavant ( voir  BSHAP Tome CXXXI Année 2004 1er livraison pp 120, 121 Bibliographie) et antérieurement déjà, sans aucun doute, elle ne parvenait plus dans les articles portant sur ces sites et co-signés avec son époux Gilles Delluc à se remémorer les publications de l'inventeur de Jovelle, Fronsac , La Croix et la Font-Bargeix à qui, pourtant, au moment où ce dernier leur était utile, ils prodiguaient mille flatteries dont le manque de sincérité est désormais établi !

 

  Que les histrions arrivistes du Ministère de la culture estiment « fortuite » (5) notre découverte suivante, celle de la grotte ornée magdalénienne de Fronsac (Vieux-Mareuil), ne nous étonne guère de la part de fonctionnaires étriqués et jaloux incapables de concevoir que le seul but assigné à nos recherches était justement de mettre au jour des cavités ayant recueilli le message spirituel et artistique des chasseurs de rennes ! Non la découverte des silhouettes féminines de Fronsac ne fut pas le fruit du hasard mais relève bien de recherches systématiques n'en déplaise aux auteurs stipendiés de ces ragots propulsés sur le net pour le compte d'un clan dont les  motivations demeurent aussi sordides que ténébreuses.

Cerise sur le gâteau le PIP, le CNP et le Service archéologique du Conseil Général déterminés, dans un même élan à nous faire disparaître en tant que chercheur ont soigneusement évité de nous contacter lors du tournage de la série documentaire intitulée « Les Grands témoins de la Préhistoire » dont la présentation devait inspirer à Bernard Cazeau, le chef de l'exécutif départemental et possible émule en matière d'archéologie paléolithique comme il l'est assurément dans le domaine de l'art contemporain, d'Andreï Jdanovcette martiale déclaration d'intention qui dissimulait cependant une ferme volonté .d'ostraciser celui qui révéla 4 des 7 grottes et abri ornés du bassin de la Dronne !

« Nombre de grottes ornées et de gisements préhistoriques ont été découverts il y a plusieurs dizaines d'années. Leurs inventeurs (nom utilisé pour nommer les découvreurs) et les chercheurs constituent une irremplaçable mémoire qu'il est nécessaire de conserver. Depuis 2005  (il a été entrepris de) collecter les témoignages directs de grands témoins de cette formidable aventure de la préhistoire en Dordogne »

Christian Carcauzon serait-il aux yeux du Président du CG24 un "témoin gênant" ? La question mérite de lui être posée !

 En cette première décennie de XXIème siècle les attaques se font plus fréquentes sans pour autant être plus vraisemblables : Chevillot et la bande des archéologues « coucous » de l'ADRAHP prétendent, avec l'active complicité d'Alain Bernard de Sud-Ouest, avoir découvert les tailleries de meules de Saint Crépin de Richemont ….que nous avions publiées 20 ans auparavant au moins (les preuves sont si abondantes que nous n'en ferons pas état ici : le lecteur curieux pourra utilement se reporter à notre article St Crépin de Richemont : le pays des tailleurs de meules). Il paraît qu'ils feraient de même à propos de la villa gallo-romaine de Villeneuve à Cherval (6) pourtant  également publiée par nos soins, après 3 années de prospections poursuivies jusqu'en 1983, dans le N°44 1990 de la Revue Sites (pp 15à17 carte, plan nbrs fig)

Un autre obscur «prospecteur» clame à tout vent qu'il fut bien longtemps avant nous l'inventeur du cimetière rupestre mérovingien des Combettes (Vieux-Mareuil)  trouvaille dont il ne fit jamais part à quiconque avant la présentation tardive pourtant que nous en fîmes en juin 2003 dans le mensuel Le Périgourdin. Étonnante affirmation puisqu'il nous fallut user de la pelle et de la pioche pour mettre au jour les premières tombes aujourd'hui sauvagement fouillées et dévastées. Sans doute, mezzo voce, s'enhardit-il aussi à revendiquer, la mise au jour, non loin de là, de la grange médiévale de La Jardonnie ! Nous ne lui contesterons pas cette revendication puérile tant nos archives photographiques de l'époque attestent qu'elle était alors totalement inconnue enfouie sous la terre et dissimulée par la végétation!

Nous attendons avec délectation le moment où les uns ou les autres se prévaudront de même de la découverte des tailleries de meules monolithes que nous avons révélées il y a 3 ans déjà sur le plateau d'Argentine en particulier mais pas exclusivement.  Nous les avons présentées, sans en préciser volontairement la localisation exacte il est vrai, mais la toile conserve cependant les dates de mise en ligne des preuves photographiques afférentes!

Ch.C le 24/8/09

  (1) « milieux» interlopes noyautés par les affidés socialo-maçonniques du Conseil général de la Dordogne, du Ministère de la culture et infiltrés par bon nombre d' individus aussi douteux  issus des rangs des sociétés spéléologiques et archéologiques locales

(2) formule employée semble-t-il pour la première fois par Alain Bernard

(3) Journal du Périgord N°23 Décembre 1994 p 27

(4)http://www.shap.fr/memoire/memoirelist.php?psearch=carcauzon&Submit=Rechercher&psearchtype=AND

(5) http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mdp-etudes_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=MDP90093490

(6) Notre ami Christian Varailhon devait découvrir à son tour le site, inédit à l'époque, en 1989, et le signaler à la DRAC comme l'atteste un accusé de réception daté du 28 juillet de cette année-là signé de Pierre Garmy alors Directeur des Antiquités Historiques d'Aquitaine. La villa de Villeneuve fut finalement publiée en 1997 dans le pré inventaire de La Carte Archéologique de la Dordogne établi sous la direction d'Hervé Gaillard et la notule dédiée mentionne les 2 noms de ses inventeurs.

Lire aussi / Jovelle : du révisionnisme appliqué à l'archéologie



19/09/2009
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