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« La voix dans la boite »

Ils s'y sont mis à 3 : le département de la Dordogne, le Groupe Sud-Ouest qui décidément, budget publicitaire oblige, n'a rien à refuser au Président du Conseil général du « Pays de l'homme » et, ça ne s'invente pas, la société Voxinzebox, littéralement « La voix dans la boite » quoique « Zefricinzepocket » n'eût pas été inconvenant, pour créer un guide touristique audio accessible à tout détenteur d'un téléphone portable.

De nombreux sites du Préhistoland Vézèrien feraient l'objet de commentaires qui seraient, paraît-il, destinés au grand public tout en demeurant d'une rigoureuse exactitude scientifique. Pour en juger sereinement encore faudrait-il pouvoir les télécharger… ce qui est loin d'être évident en dépit des assurances du PDG de Voxinzebox.

Sans doute cela sera-t-il possible pour la saison 2008 ; dans cette attente on est prié de croire que « ce service mise avant tout sur la qualité de production des contenus, avec une démarche très proche de celle de la radio ». Une affirmation qui est loin d'être rassurante quand on connaît la teneur des émissions d'une station comme France bleu Périgord, par exemple !

En tout cas, et c'est là l'essentiel pour les promoteurs de ce nouveau service, Bernard Cazeau a été convaincu par l'argumentaire des commerciaux de la boite en question qui, avec professionnalisme, l'ont soulagé de 20.000€ !

Il est vrai que « le potentat du Périgord » comme l'appelle son ami Germinal Peiro, le député du sarladais, est, pour les marchands de tapis, un bon client. Depuis des années il finance les pires nanars du cinéma franchouillard, comme, récemment, le désastreux Jacquou le Croquant de Boutonnat et récidive prochainement avec « La vilaine » une pantalonnade tricolore qu'il dote d'une subvention de 85.000 €.

En contrepartie ce futur chef d'œuvre du 7ème art se tournera, en septembre, à Ribérac, la cité dont il fut longtemps maire avant de cumuler des mandats politiques plus prestigieux et surtout plus rémunérateurs. La raison de ce choix des réalisateurs est simple : il fallait que le lieu de tournage évoque l'atmosphère étouffante d'une petite ville de province. Ribérac était donc tout indiquée.

C'est Rémy Terrienne, son successeur, qui va apprécier ces motivations ! Sans compter qu'en terme d'image il sera, sans doute, bien difficile de faire plus contre-productif !

Ch.C. le 17/7/2007 



31/07/2007
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