Quinsac: le four à chaux de Vaugoubert
Une perle gratinée à défaut d'être granitée !
Les internautes qui, depuis 2005, explorent les arcanes d' https://argentine24.blog4ever.com (plus d'un millier de clichés et près de 200 articles en ligne) connaissent l'existence du four à chaux rupestre de Vaugoubert à Quinsac. Cet exceptionnel témoignage d'architecture industrielle est distant, d'environ 500 mètres du château édifié, plus au nord, au XVIIIème siècle, par Antoine-Armand-Angélique d'Aydie.
Il est très certainement contemporain de cette fastueuse demeure classique dont la construction motiva sa mise en service et entraîna l'ouverture de nombreuses carrières proches.
On y accède en empruntant un sentier forestier tracé en rive droite de la Dronne qui débouche sur un thalweg perpendiculaire à la vallée et auquel aboutit également, par un itinéraire de crête, un chemin ombragée desservant le château.
Le site, très connu dans la région, est devenu ces dernières années un agréable but de promenade que les randonneurs motivés complètent par une visite du porche troglodytique de la Font couverte, petite exsurgence karstique qui oppose un laminoir siphonnant à l'appétit de découverte des spéléologues.
Sud-Ouest, dans son édition de ce 27 août, rend compte d'une récente balade organisée par Le pays de Champagnac « sur les traces de Vaugoubert (sic) » Cette manifestation a fourni l'occasion à une centaine d'adeptes des déambulations moutonnières de découvrir ce fameux four à chaux !
Toujours bien informé(1), Sud-Ouest assure ses lecteurs que celui-ci a été « entièrement creusé dans le granit (sic)». C'est donc que l'alandier accuse une profondeur de plus de 1000 mètres puisque cette roche s'obstine à ne pas affleurer au beau milieu des calcaires Turoniens !
Pour le coup, appâtés par ces dimensions inusitées, nous allons acheter d'autres échelles pour toucher le fond… de l'ignorance !
Ch.C
(1) ( Selon le quotidien périgourdin, M Christian Chevillot aurait découvert les tailleries de meules monolithes de Saint-Crépin-de-Richemont publiées 21 ans auparavant par le signataire de ces lignes)
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